Les blessures du silenceLes blessures du silence

Une femme a disparu. Son mari évoque un suicide, ses parents affirment qu’elle a été tuée, ses collègues pensent qu’elle s’est enfuie avec un amant. Et si tous se trompaient ? Qui croire ? Qui manipule qui ?
Après le décès d’une proche et deux ans de recherche sur les mécanismes de l’emprise et de la perversion, Natacha Calestrémé dépeint les effets du harcèlement conjugal, les silences qui accompagnent cette violence invisible, les pièges dans lesquels tombe l’entourage… et donne au cœur de ce roman des clefs pour s’en libérer.

La quatrième enquête de Yoann Clivel.

Les lecteurs en parlent :

Un « polar guérisseur » d’une grande utilité.

Cette lecture, c’est comme si je retrouvais ma route après m’être perdue pendant de longues années. 

Ce polar guérisseur inclut deux protocoles au cœur de son intrigue : le protocole 5 pour récupérer l’énergie que l’on a perdue après une épreuve et le protocole 6 pour celle que l’on nous a prise lorsqu’on a été déstabilisé.

A lire absolument.

Les cinq langages de l’amour.Les cinq langages de l’amour.

J’aimerais aujourd’hui vous parlez des cinq langages de l’amour.

Qu’est ce que les cinq langages de l’amour ?

Il s’agit d’un livre de Gary Chapman qui part d’un postulat simple et fort : les gens parlent différents langages d’amour (et ils ne le savent pas !). Il estime que deux conjoints peuvent avoir des langages d’amour aussi différents que le français et le chinois.

Gary Chapman propose ce concept pour nous aider à comprendre et répondre aux besoins mutuels d’amour profond. Pour lui, l’amour véritable implique un acte volontaire, exige de la discipline et reconnaît la nécessité du progrès personnel (c’est pour cette raison qu’il distingue coup de foudre et amour authentique). L’amour consiste à agir dans l’intérêt de celui ou celle que nous aimons. Les langages d’amour ne sont donc pas à prendre comme des tentatives de manipulation (pour flatter ou obtenir ce que nous désirons).

Chaque personne parle un langage d’amour maternel auquel elle est plus sensible. Quand on lui parle dans ce langage d’amour, la personne se sent aimée pour ce qu’elle est et son réservoir émotionnel est rempli. Le langage par lequel une personne exprime son amour n’est nécessairement celui de l’autre. Un partenaire peut avoir l’impression de faire des efforts et de donner des preuves d’amour… qui ne sont pas considérées comme telles par l’autre partenaire. C’est tout le problème que Chapman propose de résoudre !

Chapman relate dans son livre de nombreux exemples de couples au bord de la rupture parce qu’ils ne parlent pas le même langage d’amour et se sentent incompris et peu/pas aimés en conséquence.

Chaque langage d’amour a des dialectes, des sortes de “patois”.

Quels sont les 5 langages d’amour ?

1.Les paroles valorisantes

Gary Chapman écrit que les paroles valorisantes peuvent se décliner en plusieurs dialectes :

  • Les compliments verbaux et sincères (“tu es ravissant(e)”, “je me régale avec ce plat”, “merci d’avoir… j’apprécie vraiment cette initiative”, “j’aime quand tu…”, “je suis reconnaissant(e) quand tu…”)
  • Les paroles d’encouragement (“si tu décides de le faire, je suis sûre(e) que tu réussiras. Car lorsque tu as décidé d’entreprendre quelque chose, tu vas toujours jusqu’au bout. C’est une qualité que j’apprécie chez toi.”, “si tu veux te lancer dans cette démarche, je t’épaulerai”, “je suis à tes côtés, comment puis-je t’aider ?”)
  • Paroles aimables qui expriment des sentiments personnels sur un ton chaleureux et dans un langage positif
  • Excuses et reconnaissance des torts, pardon accordé (Chapman écrit :” Si vous lui avez fait du tort, soyez prêt(e) à reconnaître votre faute et à demander pardon. Si votre motivation n’est pas celle qu’il/elle a cru être, efforcez-vous d’expliquer paisiblement vos mobiles.”)
  • Paroles humbles et requêtes (les requêtes n’étant pas des exigences). On retrouve ici un des aspects de la communication non violente : formuler des demandes pour indiquer comment se rapprocher, pour donner une orientation et non un ultimatum.

2.Les moments de qualité

Des moments de qualité consistent à accorder à l’autre une attention totale et sans partage, à “offrir des minutes de vie”, à créer des émotions. Ces moments de qualité peuvent se traduire de plusieurs manières :

  • Juste être ensemble (être unis, sur la même longueur d’onde, être accordés; pas seulement une proximité physique)
  • Des dialogues de qualité (une vraie conversation au cours de laquelle deux individus partagent leurs expériences, leurs pensées, leurs émotions et leurs désirs avec affection et sans s’interrompre. Ce dernier point est difficile car cela nécessite d’écouter avec bienveillance en résistant à la tentation de conseiller, de juger ou de critiquer)
  • Apprendre à parler (réveiller nos émotions, s’ouvrir à l’autre, révéler les doutes, les peurs et la vulnérabilité qui nous tenaillent)
  • Des activités de qualité (entreprendre des activités à deux, accepter une activité qui plait à l’autre pour le simple plaisir d’être avec lui/elle, s’exprimer mutuellement de l’amour en étant ensemble pour constituer une “banque de souvenirs”)

3.Les cadeaux

Gary Chapman définit les cadeaux comme quelque chose que nous pouvons tenir dans la main en nous disant : “il/elle a pensé à moi”. La valeur marchande n’a ici pas d’importance. Ce qui compte est le fait d’avoir pensé à nous : c’est la pensée exprimée par le geste qui est l’expression de l’amour, c’est un signe extérieur et visible du lien intérieur et spirituel/ émotionnel.

Les cadeaux peuvent être achetés, trouvés ou confectionnés. Une fleur sauvage ramassée dans un champ peut remplir sa fonction de preuve d’amour et de remplissage de réservoir émotionnel.

Mais les cadeaux peuvent aussi prendre la forme du don de soi, de notre présence.

Les cadeaux n’ont besoin ni d’être couteux ni d’être hebdomadaires.

4.Les services rendus

Chapman parle de toutes les aides et assistances qui exigent de la réflexion, de l’organisation, du temps, de l’effort et de l’énergie. Quand ces services sont accomplis dans un esprit positif, ils sont d’authentiques expressions d’amour.

Ce langage d’amour peut cependant être mal compris : il s’agit de pas confondre services rendus et exploitation ou culpabilité.

La manipulation par la culpabilité (“si tu m’aimais vraiment, tu ferais ceci ou cela”) n’est pas un langage d’amour; la contrainte par la peur, le chantage ou la menace de représailles non plus.

Le langage d’amour des services rendus peut également nécessiter de dépasser les stéréotypes et les clichés sur les rôles spécifiques des hommes et des femmes.

5.Le contact physique

Le toucher ne se limite pas à un endroit précis du corps humain. Une caresse, une main dans les cheveux, tenir la main, les baisers, les enlacements, les relations sexuelles entre partenaires adultes et consentants sont autant de façons de passer le message d’amour. Certains contacts délivrent plus de plaisir que d’autres, et c’est à chaque personne de dire quel genre de contact la comble le plus. Le contact physique qui procure du plaisir à l’un n’aura pas forcément le même effet chez l’autre.

Le langage d’amour du contact physique doit toujours respecter la limite de l’autre : “le corps est fait pour être touché et non pas abusé”.

Comment identifier les langages d’amour ?

Chez soi

Pour Gary Chapman, il existe trois moyens de découvrir le langage d’amour qui nous est le plus naturel.

  1. Dans ce que notre conjoint(e) fait (ou omet de faire), qu’est-ce qui nous blesse le plus ? (les blessures les plus vives correspondent vraisemblablement au langage d’amour le plus expressif pour nous)
  2. Qu’avons-nous le plus souvent réclamé de notre conjoint(e) ? Les critiques les plus souvent adressées à l’autre nous renseignent sur ce qui nous donnent le mieux le sentiment d’être aimé(e).
  3. Comment exprimons-nous généralement notre amour ? Les paroles ou actes par lesquels nous faisons comprendre à l’autre que nous l’aimons nous donnent le sentiment d’être aimé(e).

Chez le/la partenaire

Chapman propose un petit jeu pour identifier le langage d’amour principal du conjoint/ de la conjointe :

  • Lister les cinq langages d’amour et les classer du plus important au moins important en se mettant dans la peau du conjoint. Montrer le résultat à l’autre et engager la discussion autour de la pertinence de ce classement
  • Demander plusieurs fois par semaine : “sur une échelle graduée de 0 à 10, à quel niveau estimes-tu ton réservoir émotionnel ?” puis “que puis-je faire pour élever le niveau ?”. Ces questions mettent à jour ce qui stimule l’expression de l’amour.

Par ailleurs, les 3 questions ci-dessus peuvent appliquées à l’autre :

  1. qu’est-ce que je fais (ou omets de faire) qui blesse l’autre ?
  2. que me réclame ou me reproche mon/ma partenaire ?
  3. comment mon/ma partenaire m’exprime-t-il son amour ?

Blessures émotionnelles : Cette faille qui empêche d’être soi.Blessures émotionnelles : Cette faille qui empêche d’être soi.

Failles intimes enfouies, ces blessures du passé aux relents inconscients seraient à l’origine de nos maux présents, qu’ils soient physiques ou psychologiques. Des plaies de l’âme, émotionnelles, dont l’ennéagramme se sert, pour mieux nous en libérer.

Déterminer les cinq blessures fondamentales qui seraient l’alpha et l’oméga de tout ce qui ne va pas dans notre vie et qui entraveraient fatalement notre épanouissement profond. Il s’agit du rejet, de l’abandon, de l’humiliation, de la trahison et de l’injustice.

Ce sont les blessures qui nous viennent d’expériences passées non acceptées. Elles peuvent s’étendre du simple souvenir marqué par une émotion désagréable ou une absence de sens, aux traumatismes. Elles naissent dans l’enfance, généralement à partir d’un vécu réel ou perçu de manque, perte, négligence et/ou maltraitance.

Il ne serait pas juste d’affirmer qu’une enfance difficile implique nécessairement d’en subir les conséquences à l’âge adulte. Tout comme une enfance bercée par le sentiment d’être aimé et de n’avoir manqué de rien, n’est pas gage d’une croissance personnelle sans blessures émotionnelles

En effet, ce ne serait pas tant les blessures émotionnelles en elles-même qui nous feraient souffrir que, finalement, l’absence d’outils à notre disposition pour les identifier et les comprendre.

Certes, mais de quoi parle-t-on exactement ? Et surtout, comment se manifestent ces cinq blessures émotionnelles ? Explications:

Blessures, masques et problèmes racines

Grosso modo, les cinq blessures émotionnelles ont pour conséquence commune d’affecter nos choix de vie, du moins lorsque nous n’avons pas connaissance de leur existence ou que l’on a pas pu relativiser notre crainte de les vivre à nouveau.

Autrement dit, “avoir une blessure émotionnelle” revient à être influencé par un système de croyances sur ce que nous devons être, sur ce que nous devons faire ou sur ce que nous devons avoir dans notre vie, pour ne pas se la faire infliger une nouvelle fois. C’est ainsi que nous allons nous imposer toutes sortes de permissions, d’interdictions, mais aussi adopter une forme de masque social, lui-même déterminé par la blessure dont nous souffrons.

Composé d’une ligne de conduite censée nous en protéger, ce masque est également doté d’un mécanisme de défense qui façonne nos réactions face toutes les situations qui ressembleraient, de près ou de loin, à celle de la blessure ou des blessures vécues.

Dans ce cas, le mécanisme de défense utilisé sera le repli sur soi : c’est l’ultime recours défensif pour s’éviter le rejet.

C’est l’exemple de la personne qui, pour s’éviter la douleur de la blessure de rejet, va s’inscrire dans une ligne de conduite attachée à la discrétion, la modestie, le respect…etc. Des atouts qu’elle nommera peut-être ‘valeurs’, sans s’apercevoir qu’ils prennent naissance sur des injonctions et le besoin de s’éviter le jugement, la confrontation, le rejet. Et dans ce cas, le mécanisme de défense utilisé sera le repli sur soi : c’est l’ultime recours défensif pour s’éviter le rejet si, après toute l’énergie dépensée à s’en protéger, nos efforts ne venaient pas à porter leurs fruits.

De façon plus schématique, on développe l’idée que ces cinq blessures émotionnelles du passé comportent des traces observables à l’instant présent. Esquissant en filigrane nos schémas les plus ancrés, ces traces sont à la racine de nos réactions du quotidien.

Nous les appelons les 4 problèmes racines : il s’agit de la croyance limitante, de la peur de revivre la blessure, de la supposition et de la ligne de conduite. N’oublions pas que pour les traumatismes les plus lourds, ce travail d’auto-investigation exige un suivi psychologique régulier et rigoureux, d’autant plus indispensable que ces blessures tendent à façonner non seulement notre vie de tous les jours, mais également notre personnalité et notre santé mentale.

S’aimer au conditionnel

En développement personnel, nous sommes surtout confronté aux conséquences des blessures émotionnelles sur notre valeur, notre estime de soi et sur notre relationnel aux autres, mais surtout, ces blessures font qu’on a tendance à ne s’accorder qu’un amour de soi conditionné par notre ligne de conduite, qui nous demande de nous contrôler en fonction de ce que nous croyons acceptable de nous-mêmes.

En d’autres termes, cet amour-propre au conditionnel nous conduit à vivre des émotions de fierté exagérées lorsque nous nous comportons conformément à ce que l’on croit attendu de nous, et des ressentis de honte-culpabilité dans le cas contraire, comme si notre “mood” interne était laissé au bon vouloir de circonstances extérieures.

Autre conséquence des blessures émotionnelles ? Des attentes cachées sur l’Autre, qui nous placent de fait dans une situation de dépendance puisque c’est à lui ou elle qu’il appartient (ou non) d’y répondre. À nouveau, nous cédons le pouvoir sur notre état intérieur. Enfin, sur le plan du quotidien, la ligne de conduite découlant de notre blessure émotionnelle induit des répercussions sur les différents aspects de notre vie de façon très distincte, que ce soit notre carrière professionnelle, notre santé ou nos relations amoureuses.

Cependant, il faut insister sur le fait que ce ne sont pas nos blessures émotionnelles qui causent directement ce qui va suivre mais notre méconnaissance ou l’absence d’outils et de méthodes pour nous en libérer. Alors comment reconnaître nos blessures émotionnelles ?

À la découverte de nos fêlures

Nous apprenons à identifier nos blessures majoritaires en cumulant l’observation de plusieurs facteurs : l’aspect global de notre morphologie et la nature de nos réactions émotionnelles. Mais aussi par le cumul des 4 problèmes racines comme expliqué précédemment.

Par exemple, un premier exercice simple pour repérer la manière dont nous sommes concernés par une blessure émotionnelle consiste à observer les jugements que nous portons sur nous-mêmes, mais aussi ceux qui, lorsqu’ils viennent des autres, nous affectent profondément. Et pour cause, ce que nous jugeons à notre sujet s’inscrit généralement dans le cadre des croyances limitantes présentes à notre encontre.

De la même manière, les jugements que nous portons sur l’autre sont souvent, par effet miroir, en lien avec le contrôle exigé par la ligne de conduite déterminée par nos blessures les plus prédominantes.

Lorsque nous estimons que notre réaction n’est pas adaptée face à une situation, voire disproportionnée, c’est généralement signe que notre passé se transpose.

Il est aussi important d’observer la fréquence des choix que nous faisons par peur ou de façon non alignée avec nos désirs profonds ou nos valeurs. Reviennent-ils dans certains domaines de vie ou impliquent-ils nos choix vis-à-vis d’un tiers en particulier ?

Et pour cause, effectuer nos choix de vie en fonction de ce que nous croyons le moins dérangeant, critiquable, risqué, est l’une des manières les plus fréquentes de se laisser affecter par une blessure émotionnelle.

Enfin, nous pouvons observer les situations vis-à-vis desquelles nous nous laissons souvent emporter par nos émotions jusqu’à solliciter nos mécanismes de défense : le repli sur soi, la justification ou l’agression, ce troisième exercice cumulatif nous permettra de comprendre si notre lecture des événements est teintée par la présence de nos blessures émotionnelles.

Et si l’on ne devait retenir qu’un “symptôme” ? “Lorsque nous estimons que notre réaction n’est pas adaptée face à une situation, voire disproportionnée, et que cette réaction a tendance à se répéter, voire s’amplifier, c’est généralement signe que notre passé se transpose sur une situation qui semble banale à nos yeux au présent.

L’Ennéagramme : Cet outil puissant.L’Ennéagramme : Cet outil puissant.

L’ennéagramme est utilisé dans le contexte professionnel et dans la relation psychothérapeutique. Il sert d’instrument d’analyse caractérielle en milieu thérapeutique. 

On utilise l’ennéagramme en milieu professionnelle pour prévenir les accidents de travail, améliorer la productivité et gérer les ressources humaines mais on peut également l’utiliser en psychologie et en développement personnel pour mieux comprendre son mode de fonctionnement.

L’ennéagramme, qu’est-ce que c’est ?

Du grec ennea qui signifie « neuf » et gramma qui veut dire « signe », l’ennéagramme est un modèle de personnalité qui permet de comprendre le mode de fonctionnement d’un individu donné.

En effet, cet outil permet d’identifier précisément le profil d’un individu et ses caractéristiques de personnalité, en prenant en compte les différentes facettes de sa personnalité.

Il est représenté sous la forme d’une figure géométrique composée d’un cercle et de 9 pointes, chaque pointe correspondant à un profil de personnalité.

Certains profils étant reliés entre eux par une flèche, ce qui en fait un modèle dynamique puisqu’il accorde de l’importance aux liens entre les 9 types.

Les 9 types de personnalité.

Motivation : la perfection
Peur : l’erreur
Les personnes de profil 1 recherchent la perfection, elles visent l’excellence. D’une grande rigueur, elles mettent tout en œuvre pour obtenir une reconnaissance sociale. Elles sont très consciencieuses dans le cadre professionnel et travaillent sans relâche.

Motivation : l’amour
Peur/évitement : ses besoins
Les personnes du profil 2 sont reconnues pour leur engagement envers autrui. Elles cherchent sans cesse à faire plaisir. Dotées de grandes qualités pour comprendre les besoins des autres, elles s’emploient à les satisfaire sans attendre d’être sollicitées. 

Motivation : la réussite
Peur : l’échec
Les personnes du type 3 se caractérisent par leur capacité à réussir et relever tous les défis. Très attentifs à leur image, ils cherchent à être admirés, ils s’identifient à ce qu’ils font, à ce qu’ils réussissent. Charmeurs, séducteurs, ils sont très habiles sur le plan relationnel.

Motivation : l’authenticité
Peur : la banalité
Les personnes du profil 4 sont reconnues pour leur originalité et leur goût de l’esthétique. Elles sont imaginatives et créatives. Non conformistes, ils mettent tout en œuvre pour marquer leur singularité.

Motivation : la connaissance
Peur : le vide intérieur
Les personnes de profil 5 sont cérébrales et cultivées. Elles ont besoin de comprendre les processus de fonctionnement des choses et sont avides de connaissances. Souvent en retrait, les profils 5 observent, analysent, réfléchissent. 

Motivation : la loyauté
Peur : la déviance
Les personnes de profil 6 sont reconnues pour leur loyauté. Ce sont des équipiers vaillants, très respectueux des autres, et sur lesquels on peut compter. Leur engagement est sans faille. Ils cherchent à se fondre dans la masse pour ne pas attirer l’attention. 

Motivation : la joie
Peur : la souffrance
Le profil 7 se distingue par sa joie de vivre et sa bonne humeur. Généralement extravertis, séducteurs, et légèrement enfantins, les profils 7 sont appréciés pour leur entrain. On dit d’eux qu’ils sont des “rayons de soleil”. Dans le cadre professionnel, elles sont reconnues pour leur inventivité et leur optimisme. 

Motivation : la puissance
Peur : la faiblesse
Les personnes de profil 8 sont reconnues pour leur force et leur courage. Elles mènent la vie comme un combat. Pour elles, le monde extérieur est menaçant, régi par la loi du plus fort. Ce sont des personnes de pouvoir, protectrices pour leur famille et leur garde rapprochée. 

Motivation : l’harmonie
Peur : les conflits
Les personnes de profil 9 sont reconnues pour leur ouverture d’esprit et leur tolérance. De compagnie agréable, dotées de qualité d’écoute, elles mettent à l’aise. Elles écoutent attentivement et acceptent les points de vue de chacun ; elles sont faciles à vivre. Dans les groupes, elles se positionnent en médiateur et apaisent les tensions. 

Pour chacun des neuf types de base, de nombreuses nuances offrent un ajustement très fin qui reflète bien l’unicité de la personne, tout en donnant des informations précises et concrètes sur son fonctionnement et ses capacités.

En tant qu’outil thérapeutique, l’ennéagramme permet :

  • Repérer les automatismes que les êtres humains mettent en place pour comprendre le monde, s’adapter et se relier aux autres.
  • Mieux se connaître tant sur le plan personnel que relationnel, affectif et professionnel.
  • Mieux comprendre les autres et donc développer la communication, l’acceptation et la compassion.
  • Évoluer vers la réalisation de soi.

Ce modèle part du principe que chaque individu possède plusieurs facettes, dont une facette dominante qui est celle que l’individu a développé en premier durant son enfance et qui l’a conduit à adopter des automatismes qui peuvent lui desservir.

Grâce à l’ennéagramme, l’individu va pouvoir prendre conscience de façon détournée des habitudes et des schémas répétitifs qu’il a mis en place depuis son enfance. Ces informations, qui prennent en compte les limites et les forces de l’individu, vont lui permettre de s’améliorer et d’évoluer positivement.

D’où vient l’ennéagramme ?

C’est le maître spirituel Georges Ivanovitch Gurdjieff qui a rendu l’ennéagramme populaire en Occident au début des années 1920 sans pour autant l’avoir expliqué de manière précise.

En 1960, Oscar Ichazo théorise et enseigne les fondements de l’ennégramme en Bolivie et au Chili. Il exporta sa théorie dix ans plus tard aux Etats-Unis où il a créé l’institut Arica.

Un de ses élèves, Claudio Naranjo, décida de lier l’ennéagramme à la psychologie, ce qui lui donna tout son intérêt thérapeutique.

 L’ennéagramme dans le développement personnel

L’ennéagramme est très efficace pour les individus souhaitant entamer une démarche de développement personnel puisque c’est avant tout un outil d’observation de soi.

Cet outil est utilisé par certains praticiens afin de valoriser le potentiel de leurs patients et les conduire vers une évolution positive d’eux-mêmes et à une meilleure connaissance de leur façon de fonctionner.

Il est également utilisé dans le monde de l’entreprise où il sert à prévenir les risques psycho-sociaux, à mieux gérer une équipe et à améliorer la productivité.

Eric Pornin : Initiation à l’hypnose.Eric Pornin : Initiation à l’hypnose.

Eric Pornin, praticien en hypnose, explique comment notre inconscient conditionne chacun de nos choix et nous pousse souvent à subir notre vie. Il montre comment l’hypnose, en mettant notre mental au repos, peut réussir à atteindre cet inconscient afin de l’influencer et de nous libérer de chocs traumatiques que nous avons vécu, de nos conditionnements, et de nos peurs.

Notre corps nous parle : L’alimentation et la prise de poids.Notre corps nous parle : L’alimentation et la prise de poids.

La plupart d’entre nous entretenons un rapport négatif voir extrêmement toxique avec notre corps. L’attitude réactive et traditionnelle se concentre sur le corps, de manière à le faire plier à notre volonté et nos attentes. Force de constater que beaucoup échouent à perdre du poids ou bien à simplement se sentir bien dans leur peau.

Le corps ne peut fonctionner sans l’esprit. Aujourd’hui vous allez comprendre le lien qui existe entre ce corps que vous refusez d’accepter avec vos émotions, vos pensées ainsi que vos blessures qui ne demandent que votre attention.

Ce corps ne fait qu’agir comme un miroir, il reflète votre état d’être. Votre corps vous parle et il serait temps d’entendre ce qu’il veut vous dire. Il n’est pas question de poser un jugement sur ce qu’est un poids ou un physique idéal, mais de démarrer le dialogue avec vous-même.

Renaître (Documentaire)Renaître (Documentaire)

”Rien ne vous emprisonne excepté vos pensées, rien ne vous limite excepté vos peurs, rien ne vous contrôle excepté vos croyances.” (Marianne Williamson)

“Renaître” est un documentaire sur la gestion de nos peurs, de nos blocages, et de nos conditionnements familiaux. L’idée est d’aller interroger des coachs, des éducateurs, des psychologues, et des sportifs : Comment ont-ils pu dépasser leurs peurs et se reconnecter à leurs intuitions et à leurs rêves ? Comment réapprendre à mobiliser ses ressources intérieures et extérieures ? Quel est l’impact de notre entourage sur nos choix ?

Un documentaire d’Anthony Chene.

Camille Griselin : La voie du bonheur.Camille Griselin : La voie du bonheur.

Je vous propose de visionner une vidéo de Camille Griselin, hypnothérapeute, et aussi la personne qui m’a formé à l’hypnose. Elle raconte son parcours qui l’a mené à pratiquer l’hypnose afin de nous aider à guérir notre inconscient et à prendre notre vie en main. En fin d’interview, elle nous propose une séance d’hypnose Sajece (7 minutes) “Nettoyer les mémoires du passé”.

L’Hypnose en détail.L’Hypnose en détail.

Qu’est ce que l’état d’hypnose ?

Le mot « transe » veut littéralement dire « d’ici à là ». C’est un état de (trans)ition tout à fait naturel que nous expérimentons tous plusieurs fois par jour. Vous vous êtes déjà senti dans la lune, comme dans une rêverie, absorbé par vos pensées ? Hé bien c’est cet état léger que l’Hypnose provoque et amplifie. Mais il n’a rien à voir avec le sommeil… Au cours de la journée, l’activité de notre cerveau fluctue selon plusieurs cycles de veille/sommeil et d’attention plus ou moins soutenu.

Et bien entendu, chaque personne ayant sa propre manière d’être et de percevoir, elle vivra l’expérience à sa façon. Généralement l’état d’hypnose et l’état de veille ordinaire se différencient sur trois principaux plans : les réactions chimiques internes (biologie), les sensations physiques et les perceptions plus subjectives.

1 – Au niveau biologique : en transe, les sécrétions hormonales varient, le système nerveux ralentit, les ondes produites par le cerveau ralentissent leur fréquence…

2 – Au niveau des sensations : l’altération des perceptions de nos sens (perception du corps, audition, vue etc.) permet de transformer une expérience de l’esprit en réalité ressentie.

3 – Au niveau des perceptions : la perception du temps et des repères spatiaux peut changer, la perception de la douleur peut être réduite, la transmission d’informations (souvenirs, prises de conscience, émotions, imagination, intuition…) entre le conscient et l’inconscient devient plus facile… De manière générale, on éprouve un certain lâcher prise.

Pourquoi ça fonctionne ?

L’Hypnose est un moyen d’accéder à toutes vos ressources, mémoires et processus inconscients. Quand on sait que 90% de notre activité est inconsciente, on comprend mieux la valeur de cette approche ! Encore faut-il savoir quoi dire à l’inconscient… Tout l’art de cette thérapie repose donc sur la compréhension et l’utilisation de ces mécanismes, autorisant les apprentissages nécessaires à se faire, pour que les nouveaux comportements puissent émerger. Comme au final, c’est vous qui opérez ces changements, les solutions trouvées seront durables car toujours en accord avec vos valeurs ! L’hypnose c’est un espace de liberté laissé à l’inconscient pour se restructurer !

De plus, le fait d’imaginer une action sous hypnose fait appel aux mêmes zones du cerveau que quand l’action est exécutée dans la réalité. Le fait que le virtuel et le réel puissent se mélanger en hypnose est particulièrement intéressant d’un point de vue thérapeutique. Par exemple, on pourra modifier des émotions douloureuses en représentations plus faciles à vivre, achever des étapes de vie restées « coincées » dans le passé, ou encore effectuer l’apprentissage d’un nouveau comportement physique ou émotionnel.

Voici à titre indicatif une des conclusions mises en chiffres d’un article scientifique sur les efficacités respectives de la thérapie comportementale, la psychanalyse et de l’hypnothérapie :

statistiques taux réussite hypnothérapeute séance hypnose ericksonienne montpellier hypnose paris 15

L’inconscient c’est quoi ?

Si je vous dis que l’inconscient c’est ce qui n’est pas encore conscient, vous risquez d’être plutôt… déçus. Pourtant, en lisant ces lignes, vous respirez, et, vous n’y prêtiez pas attention avant que je ne vous le fasse remarquer, n’est-ce pas ? Et si je vous demandais de consciemment ralentir les battements de votre cœur, pensez-vous y arriver ? C’est bien votre inconscient qui gère tous ces automatismes sans que vous ayez même besoin de savoir comment ils fonctionnent. Heureusement que c’est le cas, car la plupart du temps ça se passe bien !

Ce serait comme un super ordinateur qui aurait pour tâche de vous protéger et de vous faire vivre au mieux. C’est bien ce qu’il faut retenir : il fait au mieux, en fonction de ce que nous avons appris à travers nos expériences de vie. On peut apparenter l’hypnose à un masque de plongée que l’on met pour aller regarder sous l’eau ce qui s’y cache !

L’image ci-dessous n’est qu’une représentation graphique et non une cartographie des zones du cerveau.

illustration cerveau iceberg hypnothérapeute séance hypnose ericksonienne montpellier paris 15

Une des grandes forces de l’inconscient : généraliser nos réactions pour gagner en efficacité. Pourquoi ? Notamment parce que penser, ça fatigue ! Réfléchir consciemment requiert extrêmement plus d’énergie que de réagir inconsciemment. Alors l’inconscient trie et sélectionne les informations les plus importantes à faire remonter au conscient. Souvent ce sont des situations nouvelles, inédites, pour lesquelles il n’a pas de point de comparaison.

Le revers de la médaille, c’est qu’il peut y avoir des conflits internes entre ce que nous désirons consciemment et l’automatisme inconscient mis en place au cours de notre vie.

A nouveau, nous avons de quoi nous rassurer car la nature est bien faite et c’est un modèle qui fonctionne dans la plupart des cas. Vous comprenez maintenant pourquoi même si ses intentions sont toujours bonnes, il arrive parfois que les moyens que l’inconscient mette en œuvre posent problème ?

L’hypnose, est un moyen de se reconnecter à ses ressources inconscientes, loin du cadre rationnel de la vie de tous les jours, pour surmonter une difficulté.

Quelques Idées reçues sur l’HypnoseQuelques Idées reçues sur l’Hypnose

1- Peux-ton influencer une personne à son insu avec l’hypnose ? 

La réponse est clairement NON !

La peur de dire des choses secrètes ou de perdre le contrôle sous hypnose existent. Or, vous ne faites jamais rien contre votre gré. L’hypnose fonctionne uniquement si vous êtes d’accord avec ce qui se passe. Si cela va à l’encontre de vos valeurs profondes, vous ne le ferez pas. Nous ne dormons pas en hypnose, le conscient est toujours présent et nous avons des “gardes-fous” pour nous protéger si quelque chose ne nous convient pas.


Dans les spectacles d’hypnose, le public a acheté les billets pour assister au spectacle. La curiosité est très présente, une ouverture d’esprit sur le sujet est là pour un certain nombre de spectateurs. L’hypnotiseur fait ensuite des tests et met tout le monde en léger état d’hypnose pour repérer les personnes les plus réceptives. En effet, en moyenne, 10% de la population part plus rapidement en état d’hypnose que les autres. Ce qui apporte le coté spectaculaire de l’hypnose : des personnes consentantes et qui ont ces facilités à entrer en hypnose assurent un show impressionnant.


Dans un autre cadre, celui thérapeutique, le principe est très différent : il s’agit de réapprendre la gestion de ces émotions pour ne plus en être “esclave”. Le travail se base sur l’élimination du négatif qu’on ne souhaite plus avoir pour installer les éléments positifs que l’on aimerait. Les personnes sont également consentantes pour pouvoir avancer et résoudre leur problème. Ce n’est pas pour autant qu’elles vont révéler des secrets qu’elles ne souhaitent pas divulguer ou perdre leur contrôle.

2- Est-ce que l’on risque ne pas se réveiller en hypnose ? 

Bien sûr que non !

On n’a jamais entendu parler (dans un média ou autre) qu’une personne serait resté définitivement endormie après une séance d’hypnothérapie. Au mieux, la personne hypnotisée sort de son état avec l’aide de l’hypnotiseur (ou elle-même en cas d’auto hypnose).

   Ou bien, elle plonge dans le sommeil physiologique normal après son induction hypnotique et donc, s’éveillera naturellement après un petit sommeil réparateur.

3- L’hypnose c’est de la magie… 

Et bien pas du tout puisqu’aujourd’hui l’hypnose est enseignée dans le milieu médical à des médecins, des anesthésistes.

C’est une TECHNIQUE ! Elle s’apprend soit dans le cadre d’un stage, séminaire, ou bien dans certaines méthodes et livres spécialisés. Tout le monde peut apprendre par exemple à s’auto-hypnotiser.

En quelques jours, on maîtrise la technique pour être autonome et le produire sur soi-même à volonté. 

4- Je ne suis pas réceptif !

Le terme hypnose fait référence à un état de conscience, différent de celui dans lequel nous sommes une grande partie du temps, commun à l’être humain et auquel nous accédons plusieurs fois dans la journée. De ce fait, nous sommes tous sensibles à l’hypnose.

Il s’avère que parfois, par crainte de perdre le contrôle ou tout simplement par manque de confiance vis-à-vis de l’opérateur, certaines personnes résistent à se “laisser-aller”. Si tel est votre cas, rassurez-vous, votre thérapeute connait bien les mécanismes qui permettent d’avoir l’expérience de faire de l’hypnose en toute sécurité et saura vous proposer la technique la plus adaptée. 

Tout le monde est hypnotisable, simplement pas dans les mêmes conditions.

C’est un état naturel, chacun y va régulièrement dans sa journée. Vous ne vous en rendez simplement pas compte : un film, un livre qui vous emporte, qui vous procure une émotion forte, vous vous sentez complètement dedans, vous le vivez comme si c’était en partie vous, même si vous savez consciemment faire la différence. Vous êtes dans un autre état de conscience. Certaines personnes sont plus rapides à aller dans cet état d’hypnose que d’autres mais tout le monde y va, à son propre rythme. La condition primordiale est avant tout, une part de vous-même qui est d’accord.

5- En hypnose, on dort et l’on est plus maître de soi

Non. En réalité, le terme d’hypnose vient du latin Hypnos, le Dieu du sommeil.

La seule comparaison s’arrête à un état physiologique qui lui ressemble (fermeture des paupières, respiration lente, …). A la différence du sommeil physiologique, le sujet sous hypnose entend tout ce qu’on lui dit. Le terme de sommeil hypnotique n’est sans doute pas approprié et est la source de fantasme principal sur ce sujet. Je dirais plutôt que la personne est dans un état de conscience modifiée, ce qui répond également à la question de savoir si l’hypnose est dangereuse, et la aussi, la réponse est non.

 6- L’hypnose va réveiller notre passé et nos mauvais souvenirs

C’est complètement faux.

Nouvelle idée reçue qui a la vie dure, celle qui voudrait que l’hypnose nous fasse revivre des souvenirs désagréables de notre vie, ou fouine dans notre passé à la recherche d’un secret caché… Pas du tout. L’hypnose est un procédé utilisé pour accéder aux ressources de notre inconscient. Elle ne cherche pas à récolter des informations mais à activer des processus pour résoudre tel ou tel problème. À l’image d’une mise à jour d’ordinateur. Sauf qu’ici, il s’agit d’une mise à jour de notre processeur interne. L’hypnose peut-être utilisée pour mieux gérer le stress, accompagner une perte de poids, se débarrasser d’une phobie ou d’une addiction (tabac, nourriture, alcool, médicament, drogue).

7- L’ hypnose est elle efficace ?

La réponse est oui comme l’indique cette étude que le Docteur Alfred A Barrios, de l’Université de Californie, à Los Angeles (UCLA), publia dans l’American Heath Magazine, V7, Meridien Peak Hipnosis, le comparatif suivant entre différentes approches thérapeutiques et l’hypnose:

  • Psychanalyse : 38% des patients, estiment “ressentir des changements” après 600 séances de travail.
  • Thérapies Comportementales Cognitives : 72% des patients consultés, estiment “ressentir des changements”, après 22 séances de travail.
  • Hypnose : 93% des patients, estiment “obtenir des résultats”, après 6 séances de travail.