Michel Piscopo Coaching,Hypnose Blessures émotionnelles : Cette faille qui empêche d’être soi.

Blessures émotionnelles : Cette faille qui empêche d’être soi.

Failles intimes enfouies, ces blessures du passé aux relents inconscients seraient à l’origine de nos maux présents, qu’ils soient physiques ou psychologiques. Des plaies de l’âme, émotionnelles, dont l’ennéagramme se sert, pour mieux nous en libérer.

Déterminer les cinq blessures fondamentales qui seraient l’alpha et l’oméga de tout ce qui ne va pas dans notre vie et qui entraveraient fatalement notre épanouissement profond. Il s’agit du rejet, de l’abandon, de l’humiliation, de la trahison et de l’injustice.

Ce sont les blessures qui nous viennent d’expériences passées non acceptées. Elles peuvent s’étendre du simple souvenir marqué par une émotion désagréable ou une absence de sens, aux traumatismes. Elles naissent dans l’enfance, généralement à partir d’un vécu réel ou perçu de manque, perte, négligence et/ou maltraitance.

Il ne serait pas juste d’affirmer qu’une enfance difficile implique nécessairement d’en subir les conséquences à l’âge adulte. Tout comme une enfance bercée par le sentiment d’être aimé et de n’avoir manqué de rien, n’est pas gage d’une croissance personnelle sans blessures émotionnelles

En effet, ce ne serait pas tant les blessures émotionnelles en elles-même qui nous feraient souffrir que, finalement, l’absence d’outils à notre disposition pour les identifier et les comprendre.

Certes, mais de quoi parle-t-on exactement ? Et surtout, comment se manifestent ces cinq blessures émotionnelles ? Explications:

Blessures, masques et problèmes racines

Grosso modo, les cinq blessures émotionnelles ont pour conséquence commune d’affecter nos choix de vie, du moins lorsque nous n’avons pas connaissance de leur existence ou que l’on a pas pu relativiser notre crainte de les vivre à nouveau.

Autrement dit, “avoir une blessure émotionnelle” revient à être influencé par un système de croyances sur ce que nous devons être, sur ce que nous devons faire ou sur ce que nous devons avoir dans notre vie, pour ne pas se la faire infliger une nouvelle fois. C’est ainsi que nous allons nous imposer toutes sortes de permissions, d’interdictions, mais aussi adopter une forme de masque social, lui-même déterminé par la blessure dont nous souffrons.

Composé d’une ligne de conduite censée nous en protéger, ce masque est également doté d’un mécanisme de défense qui façonne nos réactions face toutes les situations qui ressembleraient, de près ou de loin, à celle de la blessure ou des blessures vécues.

Dans ce cas, le mécanisme de défense utilisé sera le repli sur soi : c’est l’ultime recours défensif pour s’éviter le rejet.

C’est l’exemple de la personne qui, pour s’éviter la douleur de la blessure de rejet, va s’inscrire dans une ligne de conduite attachée à la discrétion, la modestie, le respect…etc. Des atouts qu’elle nommera peut-être ‘valeurs’, sans s’apercevoir qu’ils prennent naissance sur des injonctions et le besoin de s’éviter le jugement, la confrontation, le rejet. Et dans ce cas, le mécanisme de défense utilisé sera le repli sur soi : c’est l’ultime recours défensif pour s’éviter le rejet si, après toute l’énergie dépensée à s’en protéger, nos efforts ne venaient pas à porter leurs fruits.

De façon plus schématique, on développe l’idée que ces cinq blessures émotionnelles du passé comportent des traces observables à l’instant présent. Esquissant en filigrane nos schémas les plus ancrés, ces traces sont à la racine de nos réactions du quotidien.

Nous les appelons les 4 problèmes racines : il s’agit de la croyance limitante, de la peur de revivre la blessure, de la supposition et de la ligne de conduite. N’oublions pas que pour les traumatismes les plus lourds, ce travail d’auto-investigation exige un suivi psychologique régulier et rigoureux, d’autant plus indispensable que ces blessures tendent à façonner non seulement notre vie de tous les jours, mais également notre personnalité et notre santé mentale.

S’aimer au conditionnel

En développement personnel, nous sommes surtout confronté aux conséquences des blessures émotionnelles sur notre valeur, notre estime de soi et sur notre relationnel aux autres, mais surtout, ces blessures font qu’on a tendance à ne s’accorder qu’un amour de soi conditionné par notre ligne de conduite, qui nous demande de nous contrôler en fonction de ce que nous croyons acceptable de nous-mêmes.

En d’autres termes, cet amour-propre au conditionnel nous conduit à vivre des émotions de fierté exagérées lorsque nous nous comportons conformément à ce que l’on croit attendu de nous, et des ressentis de honte-culpabilité dans le cas contraire, comme si notre “mood” interne était laissé au bon vouloir de circonstances extérieures.

Autre conséquence des blessures émotionnelles ? Des attentes cachées sur l’Autre, qui nous placent de fait dans une situation de dépendance puisque c’est à lui ou elle qu’il appartient (ou non) d’y répondre. À nouveau, nous cédons le pouvoir sur notre état intérieur. Enfin, sur le plan du quotidien, la ligne de conduite découlant de notre blessure émotionnelle induit des répercussions sur les différents aspects de notre vie de façon très distincte, que ce soit notre carrière professionnelle, notre santé ou nos relations amoureuses.

Cependant, il faut insister sur le fait que ce ne sont pas nos blessures émotionnelles qui causent directement ce qui va suivre mais notre méconnaissance ou l’absence d’outils et de méthodes pour nous en libérer. Alors comment reconnaître nos blessures émotionnelles ?

À la découverte de nos fêlures

Nous apprenons à identifier nos blessures majoritaires en cumulant l’observation de plusieurs facteurs : l’aspect global de notre morphologie et la nature de nos réactions émotionnelles. Mais aussi par le cumul des 4 problèmes racines comme expliqué précédemment.

Par exemple, un premier exercice simple pour repérer la manière dont nous sommes concernés par une blessure émotionnelle consiste à observer les jugements que nous portons sur nous-mêmes, mais aussi ceux qui, lorsqu’ils viennent des autres, nous affectent profondément. Et pour cause, ce que nous jugeons à notre sujet s’inscrit généralement dans le cadre des croyances limitantes présentes à notre encontre.

De la même manière, les jugements que nous portons sur l’autre sont souvent, par effet miroir, en lien avec le contrôle exigé par la ligne de conduite déterminée par nos blessures les plus prédominantes.

Lorsque nous estimons que notre réaction n’est pas adaptée face à une situation, voire disproportionnée, c’est généralement signe que notre passé se transpose.

Il est aussi important d’observer la fréquence des choix que nous faisons par peur ou de façon non alignée avec nos désirs profonds ou nos valeurs. Reviennent-ils dans certains domaines de vie ou impliquent-ils nos choix vis-à-vis d’un tiers en particulier ?

Et pour cause, effectuer nos choix de vie en fonction de ce que nous croyons le moins dérangeant, critiquable, risqué, est l’une des manières les plus fréquentes de se laisser affecter par une blessure émotionnelle.

Enfin, nous pouvons observer les situations vis-à-vis desquelles nous nous laissons souvent emporter par nos émotions jusqu’à solliciter nos mécanismes de défense : le repli sur soi, la justification ou l’agression, ce troisième exercice cumulatif nous permettra de comprendre si notre lecture des événements est teintée par la présence de nos blessures émotionnelles.

Et si l’on ne devait retenir qu’un “symptôme” ? “Lorsque nous estimons que notre réaction n’est pas adaptée face à une situation, voire disproportionnée, et que cette réaction a tendance à se répéter, voire s’amplifier, c’est généralement signe que notre passé se transpose sur une situation qui semble banale à nos yeux au présent.

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L’Ennéagramme : Cet outil puissant.L’Ennéagramme : Cet outil puissant.

L’ennéagramme est utilisé dans le contexte professionnel et dans la relation psychothérapeutique. Il sert d’instrument d’analyse caractérielle en milieu thérapeutique. 

On utilise l’ennéagramme en milieu professionnelle pour prévenir les accidents de travail, améliorer la productivité et gérer les ressources humaines mais on peut également l’utiliser en psychologie et en développement personnel pour mieux comprendre son mode de fonctionnement.

L’ennéagramme, qu’est-ce que c’est ?

Du grec ennea qui signifie « neuf » et gramma qui veut dire « signe », l’ennéagramme est un modèle de personnalité qui permet de comprendre le mode de fonctionnement d’un individu donné.

En effet, cet outil permet d’identifier précisément le profil d’un individu et ses caractéristiques de personnalité, en prenant en compte les différentes facettes de sa personnalité.

Il est représenté sous la forme d’une figure géométrique composée d’un cercle et de 9 pointes, chaque pointe correspondant à un profil de personnalité.

Certains profils étant reliés entre eux par une flèche, ce qui en fait un modèle dynamique puisqu’il accorde de l’importance aux liens entre les 9 types.

Les 9 types de personnalité.

Motivation : la perfection
Peur : l’erreur
Les personnes de profil 1 recherchent la perfection, elles visent l’excellence. D’une grande rigueur, elles mettent tout en œuvre pour obtenir une reconnaissance sociale. Elles sont très consciencieuses dans le cadre professionnel et travaillent sans relâche.

Motivation : l’amour
Peur/évitement : ses besoins
Les personnes du profil 2 sont reconnues pour leur engagement envers autrui. Elles cherchent sans cesse à faire plaisir. Dotées de grandes qualités pour comprendre les besoins des autres, elles s’emploient à les satisfaire sans attendre d’être sollicitées. 

Motivation : la réussite
Peur : l’échec
Les personnes du type 3 se caractérisent par leur capacité à réussir et relever tous les défis. Très attentifs à leur image, ils cherchent à être admirés, ils s’identifient à ce qu’ils font, à ce qu’ils réussissent. Charmeurs, séducteurs, ils sont très habiles sur le plan relationnel.

Motivation : l’authenticité
Peur : la banalité
Les personnes du profil 4 sont reconnues pour leur originalité et leur goût de l’esthétique. Elles sont imaginatives et créatives. Non conformistes, ils mettent tout en œuvre pour marquer leur singularité.

Motivation : la connaissance
Peur : le vide intérieur
Les personnes de profil 5 sont cérébrales et cultivées. Elles ont besoin de comprendre les processus de fonctionnement des choses et sont avides de connaissances. Souvent en retrait, les profils 5 observent, analysent, réfléchissent. 

Motivation : la loyauté
Peur : la déviance
Les personnes de profil 6 sont reconnues pour leur loyauté. Ce sont des équipiers vaillants, très respectueux des autres, et sur lesquels on peut compter. Leur engagement est sans faille. Ils cherchent à se fondre dans la masse pour ne pas attirer l’attention. 

Motivation : la joie
Peur : la souffrance
Le profil 7 se distingue par sa joie de vivre et sa bonne humeur. Généralement extravertis, séducteurs, et légèrement enfantins, les profils 7 sont appréciés pour leur entrain. On dit d’eux qu’ils sont des “rayons de soleil”. Dans le cadre professionnel, elles sont reconnues pour leur inventivité et leur optimisme. 

Motivation : la puissance
Peur : la faiblesse
Les personnes de profil 8 sont reconnues pour leur force et leur courage. Elles mènent la vie comme un combat. Pour elles, le monde extérieur est menaçant, régi par la loi du plus fort. Ce sont des personnes de pouvoir, protectrices pour leur famille et leur garde rapprochée. 

Motivation : l’harmonie
Peur : les conflits
Les personnes de profil 9 sont reconnues pour leur ouverture d’esprit et leur tolérance. De compagnie agréable, dotées de qualité d’écoute, elles mettent à l’aise. Elles écoutent attentivement et acceptent les points de vue de chacun ; elles sont faciles à vivre. Dans les groupes, elles se positionnent en médiateur et apaisent les tensions. 

Pour chacun des neuf types de base, de nombreuses nuances offrent un ajustement très fin qui reflète bien l’unicité de la personne, tout en donnant des informations précises et concrètes sur son fonctionnement et ses capacités.

En tant qu’outil thérapeutique, l’ennéagramme permet :

  • Repérer les automatismes que les êtres humains mettent en place pour comprendre le monde, s’adapter et se relier aux autres.
  • Mieux se connaître tant sur le plan personnel que relationnel, affectif et professionnel.
  • Mieux comprendre les autres et donc développer la communication, l’acceptation et la compassion.
  • Évoluer vers la réalisation de soi.

Ce modèle part du principe que chaque individu possède plusieurs facettes, dont une facette dominante qui est celle que l’individu a développé en premier durant son enfance et qui l’a conduit à adopter des automatismes qui peuvent lui desservir.

Grâce à l’ennéagramme, l’individu va pouvoir prendre conscience de façon détournée des habitudes et des schémas répétitifs qu’il a mis en place depuis son enfance. Ces informations, qui prennent en compte les limites et les forces de l’individu, vont lui permettre de s’améliorer et d’évoluer positivement.

D’où vient l’ennéagramme ?

C’est le maître spirituel Georges Ivanovitch Gurdjieff qui a rendu l’ennéagramme populaire en Occident au début des années 1920 sans pour autant l’avoir expliqué de manière précise.

En 1960, Oscar Ichazo théorise et enseigne les fondements de l’ennégramme en Bolivie et au Chili. Il exporta sa théorie dix ans plus tard aux Etats-Unis où il a créé l’institut Arica.

Un de ses élèves, Claudio Naranjo, décida de lier l’ennéagramme à la psychologie, ce qui lui donna tout son intérêt thérapeutique.

 L’ennéagramme dans le développement personnel

L’ennéagramme est très efficace pour les individus souhaitant entamer une démarche de développement personnel puisque c’est avant tout un outil d’observation de soi.

Cet outil est utilisé par certains praticiens afin de valoriser le potentiel de leurs patients et les conduire vers une évolution positive d’eux-mêmes et à une meilleure connaissance de leur façon de fonctionner.

Il est également utilisé dans le monde de l’entreprise où il sert à prévenir les risques psycho-sociaux, à mieux gérer une équipe et à améliorer la productivité.

Notre corps nous parle : L’alimentation et la prise de poids.Notre corps nous parle : L’alimentation et la prise de poids.

La plupart d’entre nous entretenons un rapport négatif voir extrêmement toxique avec notre corps. L’attitude réactive et traditionnelle se concentre sur le corps, de manière à le faire plier à notre volonté et nos attentes. Force de constater que beaucoup échouent à perdre du poids ou bien à simplement se sentir bien dans leur peau.

Le corps ne peut fonctionner sans l’esprit. Aujourd’hui vous allez comprendre le lien qui existe entre ce corps que vous refusez d’accepter avec vos émotions, vos pensées ainsi que vos blessures qui ne demandent que votre attention.

Ce corps ne fait qu’agir comme un miroir, il reflète votre état d’être. Votre corps vous parle et il serait temps d’entendre ce qu’il veut vous dire. Il n’est pas question de poser un jugement sur ce qu’est un poids ou un physique idéal, mais de démarrer le dialogue avec vous-même.

Ta deuxième vie commence…Ta deuxième vie commence…

Un best seller du développement personnel par Raphaëlle Giordano dans lequel se trouve, en guise de conclusion, un ensemble de petits exercices à mettre en place au quotidien. Encore un livre à posséder dans sa bibliothèque spécial développement personnel et bien-être.